[dropcap]H[/dropcap]abitué des service Professionnel Canon (CPS), utilisateur de longue date le leurs boîtiers et objectifs, j’ai eu la chance de pouvoir tester pendant quelques jours le Canon EOS 1Dx, fleuron de la marque rouge.
Pour cette prise en main j’ai choisi de le mettre sur le terrain (de foot), j’ai sélectionné deux matches d’une équipe locale : l’un de jour, et l’autre de nuit afin de tester les capacités de l’autofocus, des hautes sensibilités, et de l’ergonomie.
[box_light]A peine arrivé déjà sous les feux de la rampe[/box_light]
Très attendu dès son annonce, cet appareil a connu quelques retard de production. Annoncé en octobre 2011 il a finalement été commercialisé en juin 2012, juste à temps pour les jeux olympiques de Londre…
Au lendemain de ma demande auprès des services professionnels de Canon (CPS), j’ai donc reçu l’EOS 1Dx pour le test. C’est parti pour quelques jours de test avec ce boîtier
[box_light]Brève présentation[/box_light]

Le Canon EOS 1Dx est un boîtier destiné au professionnels qui utilisent leur appareil dans des conditions extrêmes. Il est cossu, un peu plus haut et plus lourd que le mkIV mais reste dans la droite ligne de la série EOS 1. Il a été conçu pour résister à tous les temps, les climats les plus difficiles et pour satisfaire aux exigences les plus élevées que demandent certaines pratiques photographiques.
- Capteur CMOS plein format de 18,1 MP
- Jusqu’à 12 im./s, voire 14 im./s en mode de prise de vues ultra-rapide
- Plage ISO de 100 à 51.200, jusqu’à H:204.800
- Système AF à 61 collimateurs
- Mesure AE RVB 100.000 pixels
- Vidéo EOS Full HD 1080p
- Double processeur « DIGIC 5+ »
- Écran LCD Clear View II de 8,11 cm (3,2 pouces) et 1.040.000 points
- Port Ethernet
- double slot carte CF
[box_light]L’ergonomie[/box_light]
Très proche de son prédécesseur l’EOS 1D mkIV il en reprend les grandes lignes avec, toute fois, quelques subtilités : la prise en main est améliorée grâce à la cambrure de la poignée qui a été accentuée. La fonction «zoom sur image» a été repensée et demande une certaine adaptation. Quatre touches personnalisables sont venues se greffer à l’avant du boîtier. Un joystick supplémentaire vient améliorer la prise de vue verticale. Un bouton est dédié à l’activation du liveview, ainsi qu’une touche «Q» pour accéder directement aux infos sur l’écran LCD. Deux slot de carte CF on remplacé le mixe CF SD ce qui est un vrais plus et qui évite d’avoir différents types de carte. Au chapitre des nouveautés on trouve aussi une prise Ethernet RJ45 sur le côté de l’appareil, avec la possibilité de se connecter à Internet et de piloter le boîtier depuis EOS Utility jusqu’à 100 mètres.
[box_light]Le viseur[/box_light]
Le viseur a une couverture de 100% (agrandissement 0.76x), il est grand et lumineux, tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un tel appareil. 12 verres de visée sont au catalogue pour personnaliser le confort de visée. Au premier regard j’ai été perturbé par les 61 collimateurs AF visible pendant la prise de vue mais après quelques recherche dans le menu j’ai pu désactivé leur présence lors de la visée. Ce qui est bien plus agréable. Les informations concernant la prise de vue restent actives même lors du déclenchement.
L’écran est plus grand est plus précis (3.2 pouces, 1.040.000 pixels TFT) avec une fonction Live view II toujours très performante et un angle de vue de 170°, je n’ai pas rencontré de problème pour contrôler et pré-éditer mes images même en plein soleil. Il intègre également un niveau électronique bien pratique en photo de paysage.
[box_light]L’autofocus[/box_light]
J’attendais avec impatience ce boîtier notamment pour sont tout nouvel autofocus entièrement repensé par la firme Japonaise. 61 collimateurs AF dont 41 capteur haute sensibilité en crois, un menu autofocus dédié, 6 présélections avec réglages personnalisables selon le type de photo et ou de sport à photographier. Il faut quelques temps pour l’apprivoisé mais ce système se révèle extrêmement efficace même lors d’utilisation dans des conditions de lumière difficile. Très réactif, très précis, à lui seul se nouvel autofocus peut faire craquer l’utilisateur d’un modèle précédant. Seul bémol les collimateurs sont trop centrés, je rêve de collimateurs dans les angles pour tenter des cadrages atypiques en mode Ai servo.
[box_light]La sensibilité[/box_light]

La plage ISO s’étend de 100 à 51.200 mais peut être étendue de 50 à 204.800. Très propre et tout à fait utilisable jusqu’à 25.600 la qualité des fichiers haute sensibilité est remarquable. Lors du match que j’ai couvert j’ai utilisé l’appareil à 3200ISO, le bruit est très peu perceptible. Le capteur Full frame (CMOS 24x36mm) de 18.1 millions de pixels est riche en détail dans les hautes comme dans les basses lumières.
[box_light]La vitesse[/box_light]
12 à 14 images par seconde sur 180 images JPEG ou 38 images RAW. Malgré le double processeur Digic 5+ il faut des cartes mémoire ultra rapide pour assimiler les images. J’ai eu quelques problème avec mes SanDisk Extreme 60mb/s…
[box_light]En résumé[/box_light]
Pour conclure, mon sentiment après ces quelques jours passé à tester ce boîtier est que c’est un appareil abouti, très bien pensé, qui saura satisfaire les utilisateurs les plus exigeant. La précision de l’AF, la robustesse du châssis, les performances en hautes sensibilités en font un concurrent redoutable au Nikon D4. Malgré son prix très professionnel lui-aussi ce boîtier est un outil de travail ultra performant.

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